Réalisé par : Joseph Leo Mankiewicz
Avec : Laurence Olivier, Michael Caine
Genre : Policier
Amateur de vieux romans policiers à l'anglaise (Agatha Christie entre autres), "Le Limier" est pour vous !
Je ne pourrais vous dire les raisons m'ayant poussée à voir ce film, mais j'ai été immédiatement conquis par le charme qu'il dégage.
Il est difficile de parler de ce film sans trop en dévoiler la substance. L'histoire se déroule en Angleterre, dans la propriété d'un vieil aristocrate. N'étant plus en très bon terme avec sa femme, il invite l'amant de cette dernière afin de lui proposer un coup fumant.
Le film repose essentiellement sur la confrontation entre les deux personnages. D'un côté un vieil homme, écrivain de romans policiers, amateur d'énigmes et de jeux en tout genre, incarné par la légende du cinéma, Sir Laurence Olivier. Face à lui, l'amant de sa femme, bien décidé à la garder, joué à merveille par Michael Caine (Alfred dans "Batman Begins").
Cette rencontre va donner lieu à de véritables joutes, portées par des dialogues absolument parfaits. Les deux personnages vont alors nous entrainer dans une spirale infernale, où tous les coups sont permis.
Le scénario est quant à lui excellent, réservant son lot de rebondissements et de surprises.
Mankiewicz a parfaitement réussit à retranscrire l'ambiance typique de la vieille angleterre, que l'on retrouve dans les romans, rajoutant au film un charme bien particulier. Il se permet même de critiquer cette aristocratie anglaise mourante et repliée sur elle même.
"Le Limier" est donc un film très astucieux, offrant un huis clos impressionnant. Les dialogues sont excellents, et l'interprétation époustouflante.
vendredi 18 juillet 2008
mercredi 16 juillet 2008
L.A. Confidential (1997)
Réalisé par : Curtis Hanson
Avec : Guy Pearce, Russell Crowe, Kevin Spacey, Kim Basinger
Genre : Film Noir
Parmi tous les genres cinématographiques qui mes sont chers, le film noir est l'un de mes préférés. On y retrouve la plupart du temps des intrigues policières très interessantes, se déroulant dans un contexte généralement sombre, pessimiste.
Ces films donnent donc à réfléchir, et possèdent aussi une atmosphère que j'affectionne particulièrement.
"Le Faucon Maltais", "Le Grand Sommeil" ou encore "Le Troisième Homme" sont autant de chefs d'oeuvres appartenant à ce genre. J'écrirais d'ailleurs à l'occasion un article sur chacun de ces films qui sont pour moi exceptionnels.
Mais je voulais en priorité vous parler de ce film, "L.A. Confidential", qui renoue avec le film noir 40 ans plus tard. Ce film est en effet un petit bijou, que ce soit au niveau de l'ambiance ou bien du scénario.
Le scénario, tout d'abord, est en béton armé. C'est l'adaptation du roman éponyme de James Ellroy, maitre de la littérature policière et auteur notamment du "Dahlia Noir".
Celui-ci raconte le parcours de trois policiers très différents dans le Los Angeles des années 50, aux prises avec la pègre locale.
Alors que l'histoire est assez complexe, avec de multiples ramifications, le réalisateur reste totalement maitre de son sujet tout au long du film, livrant une enquête passionnante de bout en bout.
On ne pourra que l'en féliciter, lorsque l'on sait que Brian De Palma n'a quant lui pas réussit à en découdre avec son adaptation du "Dahlia Noir", donnant un film brouillon.
Autre prouesse du film, l'atmosphère du Los Angeles des années 50, restituée parfaitement à l'écran. On a en effet totalement immergé dans ce climat sombre, inquiétant, où la police se débat pour faire régner l'ordre et
où la corruption est monnaie courante. La musique de Jerry Goldsmith contribue pleinement à instaurer cette ambiance, rendant le film encore plus passionnant.
Enfin, je voudrais saluer le casting, absolument parfait du premier au dernier rôle.
Russell Crowe, dans le rôle d'un inspecteur brutal et impulsif, signe ici sa première grande performance hollywoodienne. Kevin Spacey (et oui encore lui) est excellent en inspecteur frimeur, lié à un journaliste à scandale (Danny DeVito, épatant).
Mais la plus grande performance est à mettre à l'actif de Guy Pearce (on le retrouvera dans Memento), magistral dans le rôle du policier carriériste et respectueux des règles. Il fait de son personnage un homme mystérieux, en même temps détestable et attachant.
Voila, ce film est pour moi un véritable chef-d'oeuvre, et réussit la prouesse de se hisser au sommet du genre en compagnie des plus grands classiques.
Avec : Guy Pearce, Russell Crowe, Kevin Spacey, Kim Basinger
Genre : Film Noir
Parmi tous les genres cinématographiques qui mes sont chers, le film noir est l'un de mes préférés. On y retrouve la plupart du temps des intrigues policières très interessantes, se déroulant dans un contexte généralement sombre, pessimiste.
Ces films donnent donc à réfléchir, et possèdent aussi une atmosphère que j'affectionne particulièrement.
"Le Faucon Maltais", "Le Grand Sommeil" ou encore "Le Troisième Homme" sont autant de chefs d'oeuvres appartenant à ce genre. J'écrirais d'ailleurs à l'occasion un article sur chacun de ces films qui sont pour moi exceptionnels.
Mais je voulais en priorité vous parler de ce film, "L.A. Confidential", qui renoue avec le film noir 40 ans plus tard. Ce film est en effet un petit bijou, que ce soit au niveau de l'ambiance ou bien du scénario.
Le scénario, tout d'abord, est en béton armé. C'est l'adaptation du roman éponyme de James Ellroy, maitre de la littérature policière et auteur notamment du "Dahlia Noir".
Celui-ci raconte le parcours de trois policiers très différents dans le Los Angeles des années 50, aux prises avec la pègre locale.
Alors que l'histoire est assez complexe, avec de multiples ramifications, le réalisateur reste totalement maitre de son sujet tout au long du film, livrant une enquête passionnante de bout en bout.
On ne pourra que l'en féliciter, lorsque l'on sait que Brian De Palma n'a quant lui pas réussit à en découdre avec son adaptation du "Dahlia Noir", donnant un film brouillon.
Autre prouesse du film, l'atmosphère du Los Angeles des années 50, restituée parfaitement à l'écran. On a en effet totalement immergé dans ce climat sombre, inquiétant, où la police se débat pour faire régner l'ordre et
où la corruption est monnaie courante. La musique de Jerry Goldsmith contribue pleinement à instaurer cette ambiance, rendant le film encore plus passionnant.
Enfin, je voudrais saluer le casting, absolument parfait du premier au dernier rôle.
Russell Crowe, dans le rôle d'un inspecteur brutal et impulsif, signe ici sa première grande performance hollywoodienne. Kevin Spacey (et oui encore lui) est excellent en inspecteur frimeur, lié à un journaliste à scandale (Danny DeVito, épatant).
Mais la plus grande performance est à mettre à l'actif de Guy Pearce (on le retrouvera dans Memento), magistral dans le rôle du policier carriériste et respectueux des règles. Il fait de son personnage un homme mystérieux, en même temps détestable et attachant.
Voila, ce film est pour moi un véritable chef-d'oeuvre, et réussit la prouesse de se hisser au sommet du genre en compagnie des plus grands classiques.
jeudi 10 juillet 2008
Swimming With Sharks (1994)
Réalisé par : George Huang
Avec : Kevin Spacey, Franck Whaley
Genre : Comédie Dramatique
J'interrompt l'évocation de mes films cultes pour vous faire part d'un film que j'ai vu hier et qui m'a énormement plu, "Swimming With Sharks".
La première chose qui m"a motivée pour voir ce film est la présence de Kevin Spacey, l'un de mes acteurs préférés. De plus, j'étais intrigué par le titre et par le fait que le film prenne place dans les coulisses du milieu de la production à Hollywood.
Le scénario est assez simple, mais très efficace. Un jeune scénariste, Guy (incarné par Franck Whaley, excellent), est près à tout pour faire sa place à Hollywood. Il va donc devenir l'assistant de Buddy Ackerman (Kevin Spacey), un producteur peu scrupuleux, cynique et sadique. Guy va alors se changer en esclave, exécutant tout les caprices de son patron, le poussant à bout.
Le film est une immersion totale dans le monde d'Hollywood, dépeint ici avec férocité et engagement. Car le réalisateur veut ici nous montrer la face cachée de la plus grande usine à rêve du monde. Un endroit où tout les coups sont permis, où les patrons jouent à Dieu et où les scrupules n'existent plus.
Dynamisé par de très bon dialogues et des répliques cultes ("Tais toi, écoute et enregistre"), on ne s'ennuie pas une seule seconde. Le montage est lui aussi excellent, le film étant ponctué de flash-backs utilisés ingénieusement, dévoilant une fin surprenante.
Mais la mention spéciale revient à Kevin Spacey, magistral en grand patron sadique. Il fait de son personnage un homme haïssable, à l'égo surdimmensionné, mais sans jamais surjouer. Il réussit même l'exploit de rendre son personnage touchant le temps d'un scène.
On notera aussi la rapide apparition de Benicio Del Toro, toujours excellent dans ces petits rôles.
En résumé, "Swimming With Sharks" est une excellente diatribe du monde hollywoodien, où la morale ne l'emporte pas forcément. Un film plein de tension et d'émotion, porté par un Kevin Spacey au sommet de son art (avec Usual Suspects, tourné l'année suivante).
Avec : Kevin Spacey, Franck Whaley
Genre : Comédie Dramatique
J'interrompt l'évocation de mes films cultes pour vous faire part d'un film que j'ai vu hier et qui m'a énormement plu, "Swimming With Sharks".
La première chose qui m"a motivée pour voir ce film est la présence de Kevin Spacey, l'un de mes acteurs préférés. De plus, j'étais intrigué par le titre et par le fait que le film prenne place dans les coulisses du milieu de la production à Hollywood.
Le scénario est assez simple, mais très efficace. Un jeune scénariste, Guy (incarné par Franck Whaley, excellent), est près à tout pour faire sa place à Hollywood. Il va donc devenir l'assistant de Buddy Ackerman (Kevin Spacey), un producteur peu scrupuleux, cynique et sadique. Guy va alors se changer en esclave, exécutant tout les caprices de son patron, le poussant à bout.
Le film est une immersion totale dans le monde d'Hollywood, dépeint ici avec férocité et engagement. Car le réalisateur veut ici nous montrer la face cachée de la plus grande usine à rêve du monde. Un endroit où tout les coups sont permis, où les patrons jouent à Dieu et où les scrupules n'existent plus.
Dynamisé par de très bon dialogues et des répliques cultes ("Tais toi, écoute et enregistre"), on ne s'ennuie pas une seule seconde. Le montage est lui aussi excellent, le film étant ponctué de flash-backs utilisés ingénieusement, dévoilant une fin surprenante.
Mais la mention spéciale revient à Kevin Spacey, magistral en grand patron sadique. Il fait de son personnage un homme haïssable, à l'égo surdimmensionné, mais sans jamais surjouer. Il réussit même l'exploit de rendre son personnage touchant le temps d'un scène.
On notera aussi la rapide apparition de Benicio Del Toro, toujours excellent dans ces petits rôles.
En résumé, "Swimming With Sharks" est une excellente diatribe du monde hollywoodien, où la morale ne l'emporte pas forcément. Un film plein de tension et d'émotion, porté par un Kevin Spacey au sommet de son art (avec Usual Suspects, tourné l'année suivante).
dimanche 6 juillet 2008
Amadeus (1984)
Réalisé par : Milos Forman
Avec : Francis Murray Abraham, Tom Hulce
Genre : Biopic
Le film tourne en fait autour de Mozart et de sa relation avec Salieri (Francis Murray Abraham, oscarisé pour son interprétation magistrale), compositeur attitré de la cour d'Autriche, qui va peu à peu devenir jaloux du talent de Mozart.
Amadeus est donc une fresque flamboyante sur la vie d'un des plus grand génie de tout les temps, porté par deux acteurs exceptionnels. Les décors sont superbes et font revivre le Vienne du XVIIIeme siècle. De plus la musique est splendide, composée pour la plupart de morceaux de Mozart (on reconnait La Flute Enchantée, Le Requiem, Don Giovanni, ...). En prime, la scène finale de l'écriture du Requiem de Mozart sur son lit de mort est tout simplement grandiose, et confère au film son statut inaltérable de chef-d'oeuvre.
Avec : Francis Murray Abraham, Tom Hulce
Genre : Biopic
Couronné par plus de 40 prix internationaux dont 8 Oscars, porté par un Francis Murray Abraham époustouflant et un extraordinaire Tom Hulce, Amadeus reste toujours, plus de vingt ans après sa sortie, l'une des plus brillantes biographies jamais données au cinéma.
Amadeus, c'est avant tout l'histoire d'un enfant prodige, Wolfgang Amadeus Mozart (joué par Tom Hulce), qui va bousculer toute l'aristocratie autrichienne par son immense talent mais aussi par ses frasques. Le film relate donc son histoire, dans une mise en scène sublime orchestrée par Milos Forman (qui signe ici son plus grand film avec "Vol Au Dessus D'Un Nid De Coucou").Le film tourne en fait autour de Mozart et de sa relation avec Salieri (Francis Murray Abraham, oscarisé pour son interprétation magistrale), compositeur attitré de la cour d'Autriche, qui va peu à peu devenir jaloux du talent de Mozart.
Amadeus est donc une fresque flamboyante sur la vie d'un des plus grand génie de tout les temps, porté par deux acteurs exceptionnels. Les décors sont superbes et font revivre le Vienne du XVIIIeme siècle. De plus la musique est splendide, composée pour la plupart de morceaux de Mozart (on reconnait La Flute Enchantée, Le Requiem, Don Giovanni, ...). En prime, la scène finale de l'écriture du Requiem de Mozart sur son lit de mort est tout simplement grandiose, et confère au film son statut inaltérable de chef-d'oeuvre.
vendredi 4 juillet 2008
The Usual Suspects (1995)
Réalisé par : Brian Singer
Avec : Kevin Spacey, Benicio Del Toro, Gabriel Byrne
Genre : Thriller
"Comment jouer avec le spectateur et lui faire croire ce que l'on souhaite" pourrait sans nul doute être le sous-titre de Usual Suspects tellement Brian Singer (30 ans seulement lors du tournage !!!) se complait à nous mener en bateau (pas celui qui explose) tout au long de son film avec une rare maestria.
Usual Suspects n'aurait pu être qu'un enième thriller sur fond de braquages et de grand méchant loup, mais c'était sans compté sans le surdoué Brian Singer et la distribution particulièrement brillante qu'il a su réunir, Kevin Spacey en tête.
Tout au long du film, Singer va en effet multiplier les flash-backs et les intrigues secondaires, donnant au film un rythme époustouflant et obligeant le public à rester concentré du début à la fin.
L'ambiance "film-noir des années 50" est ici parfaitement restituée, notamment grâce à une photographie parfaite et une excellente musique de John Ottman (compositeur attitré de Brian Singer), angoissante et mélancolique à souhait.
L'interprétation est bien sur l'un des éléments essentiels qui fait de ce film un des meilleurs thrillers jamais réalisés. Kevin Spacey est époustouflant dans le rôle de l'infirme un peu stupide et souffre douleur de la bande.
Gabriel Byrne est lui aussi très juste dans le rôle de l'ancien voleur en quête de rachat. Mais pour moi, la plus grande performance est à mettre à l'actif de Benicio Del Toro, qui réussit la prouesse de créer un personnage fantastique (Fenster) malgré ses rares apparitions durant le film. Le reste du casting est quant à lui impeccable, Stephen Baldwin et Kevin Pollak complétant la bande de braqueurs. L'osmose entre les acteurs (et les personnages) est parfaite, comme l'on peut le constater lors de la scène de la parade au début, qui est l'une des meilleurs scènes du film.
Je voulais aussi souligné la qualité des dialogues, pleins d'humour, qui apportent un certain détachement durant le film.
Pour finir, saluons aussi le scénario, qui est une merveille du genre, sans aucune faille, et avec notamment l'un des plus grand méchant du cinéma en la personne de Keyser Soze, doont l'ombre inquiétante plane sur les personnages tout au long du film.
Usual Suspects est pour moi l'un des meilleurs thrillers de tout les temps (avec Seven), avec un dénouement bluffant et extraordinaire. A chaque visionnage, je m'amuse à collecter des petits indices que Brian Singer a disséminé dans son film et qui m'avait échappé lors des précédentes fois.
Avec : Kevin Spacey, Benicio Del Toro, Gabriel Byrne
Genre : Thriller
"Comment jouer avec le spectateur et lui faire croire ce que l'on souhaite" pourrait sans nul doute être le sous-titre de Usual Suspects tellement Brian Singer (30 ans seulement lors du tournage !!!) se complait à nous mener en bateau (pas celui qui explose) tout au long de son film avec une rare maestria.
Usual Suspects n'aurait pu être qu'un enième thriller sur fond de braquages et de grand méchant loup, mais c'était sans compté sans le surdoué Brian Singer et la distribution particulièrement brillante qu'il a su réunir, Kevin Spacey en tête.
Tout au long du film, Singer va en effet multiplier les flash-backs et les intrigues secondaires, donnant au film un rythme époustouflant et obligeant le public à rester concentré du début à la fin.
L'ambiance "film-noir des années 50" est ici parfaitement restituée, notamment grâce à une photographie parfaite et une excellente musique de John Ottman (compositeur attitré de Brian Singer), angoissante et mélancolique à souhait.
L'interprétation est bien sur l'un des éléments essentiels qui fait de ce film un des meilleurs thrillers jamais réalisés. Kevin Spacey est époustouflant dans le rôle de l'infirme un peu stupide et souffre douleur de la bande.
Gabriel Byrne est lui aussi très juste dans le rôle de l'ancien voleur en quête de rachat. Mais pour moi, la plus grande performance est à mettre à l'actif de Benicio Del Toro, qui réussit la prouesse de créer un personnage fantastique (Fenster) malgré ses rares apparitions durant le film. Le reste du casting est quant à lui impeccable, Stephen Baldwin et Kevin Pollak complétant la bande de braqueurs. L'osmose entre les acteurs (et les personnages) est parfaite, comme l'on peut le constater lors de la scène de la parade au début, qui est l'une des meilleurs scènes du film.
Je voulais aussi souligné la qualité des dialogues, pleins d'humour, qui apportent un certain détachement durant le film.
Pour finir, saluons aussi le scénario, qui est une merveille du genre, sans aucune faille, et avec notamment l'un des plus grand méchant du cinéma en la personne de Keyser Soze, doont l'ombre inquiétante plane sur les personnages tout au long du film.
Usual Suspects est pour moi l'un des meilleurs thrillers de tout les temps (avec Seven), avec un dénouement bluffant et extraordinaire. A chaque visionnage, je m'amuse à collecter des petits indices que Brian Singer a disséminé dans son film et qui m'avait échappé lors des précédentes fois.
jeudi 3 juillet 2008
Le Cercle Des Poètes Disparus (1989)
Réalisé par : Peter Weir
Avec : Robin Williams, Ethan Hunt
Genre : Comédie Dramatique
"Carpe Diem". Profitez du moment présent. C'est le message que transmet le professeur Keating à ses élèves.
Cela pourrait être aussi le mot d'ordre du film, sous-entendu : Profitez de chaque instant de ce film. Un film magnifique, qui nous plonge au sein d'une prestigieuse académie, où un professeur nouvellement débarqué va bouleverser les méthodes d'enseignements de l'école, bravant même ses supérieurs.
Ce professeur, que quiconque eu rêvé d'avoir , détonne en effet dans l'institution rigide et triste de l'académie, où la réussite est le seul maître mot. Il va enseigner à ses élèves le goût de la vie, de la poésie, de la philosophie. Il va leur faire découvrir un autre monde, idéaliste, sans contrainte ni barrière. Malheureusement, la réalité du monde qui les entoure les rattrapera cruellement, et il devront alors lui faire face en prenant leur responsabilités.
Le film est centré autour du Professeur Keating, incarné par Robin Williams. Celui-ci nous offre ici l'une des plus belles interprétations de sa carrière, en campant un personnage attachant et très intéressant, qui est sans nul doute l'un des plus beau héros du cinéma. On retrouve un peu le personnage de Atticus Finch, interprété par Gregory Peck dans le film "Du Silence Et Des Ombres" (1962), par son côté humaniste notamment.
Les élèves du Professeur sont eux aussi très attachant, Ethan Hunt en tête pour l'un de ses premiers rôles.
Souvent sérieux, le film bascule des fois dans la comédie, avec quelques scènes très hilarantes (notamment l'épisode du coup de téléphone). Mais mon moment préféré reste sans aucun doute la scène finale, qui m'a tirée les larmes tellement celle-ci est chargé en émotion. La musique de Maurice Jarre magnifie d'ailleurs à merveille ces instants d'émotion pure.
Ce film est un de mes préférés, notamment grâce à Robin Williams, acteur que j'adore et qui tient pour moi son meilleur rôle dans ce film.
Avec : Robin Williams, Ethan Hunt
Genre : Comédie Dramatique
"Carpe Diem". Profitez du moment présent. C'est le message que transmet le professeur Keating à ses élèves.
Cela pourrait être aussi le mot d'ordre du film, sous-entendu : Profitez de chaque instant de ce film. Un film magnifique, qui nous plonge au sein d'une prestigieuse académie, où un professeur nouvellement débarqué va bouleverser les méthodes d'enseignements de l'école, bravant même ses supérieurs.
Ce professeur, que quiconque eu rêvé d'avoir , détonne en effet dans l'institution rigide et triste de l'académie, où la réussite est le seul maître mot. Il va enseigner à ses élèves le goût de la vie, de la poésie, de la philosophie. Il va leur faire découvrir un autre monde, idéaliste, sans contrainte ni barrière. Malheureusement, la réalité du monde qui les entoure les rattrapera cruellement, et il devront alors lui faire face en prenant leur responsabilités.
Le film est centré autour du Professeur Keating, incarné par Robin Williams. Celui-ci nous offre ici l'une des plus belles interprétations de sa carrière, en campant un personnage attachant et très intéressant, qui est sans nul doute l'un des plus beau héros du cinéma. On retrouve un peu le personnage de Atticus Finch, interprété par Gregory Peck dans le film "Du Silence Et Des Ombres" (1962), par son côté humaniste notamment.
Les élèves du Professeur sont eux aussi très attachant, Ethan Hunt en tête pour l'un de ses premiers rôles.
Souvent sérieux, le film bascule des fois dans la comédie, avec quelques scènes très hilarantes (notamment l'épisode du coup de téléphone). Mais mon moment préféré reste sans aucun doute la scène finale, qui m'a tirée les larmes tellement celle-ci est chargé en émotion. La musique de Maurice Jarre magnifie d'ailleurs à merveille ces instants d'émotion pure.
Ce film est un de mes préférés, notamment grâce à Robin Williams, acteur que j'adore et qui tient pour moi son meilleur rôle dans ce film.
mercredi 2 juillet 2008
The Blues Brothers (1980)
Réalisé par : John Landis
Avec : John Belushi, Dan Aykroyd, Ray Charles, James Brown, Carrie Fisher
Genre : Film Musical
Pour le premier article de mon blog, j'ai voulu vous parler du dernier film qui m'a marqué et qui est devenu immédiatemment un de mes films préférés.
L'histoire est pourtant assez simple. C'est le récit des aventures de deux frères, Jack et Elwood Blues (respectivement John Belushi et Dan Aykroyd, exceptionnels), qui essayent de reformer leur ancien groupe de musique afin de sauver l'orphelinat où ils ont grandi.
Ce scénario est en fait un simple prétexte dans un film où les deux frères vont être entrainés dans des péripéties toutes plus dingues les unes que les autres. On retiendra notamment les scènes où une inconnue (Carrie Fisher, ex-Leïa de Star Wars, hilarante) essaye d'assassiner nos deux héros par tous les moyens imaginables.
Mais les plus grands moments de ce film résident sans aucun doute dans les numéros musicaux qui ponctuent le film, impliquant les plus grandes légendes de la chanson. On passe tour à tour de James Brown à John Lee Hooker, puis à Aretha Franklin pour finir en beauté avec Ray Charles (immense comme toujours).
On atteindra l'apothéose lors du grand concert final, où les Blues Brothers nous interpréterons le mythique "Everybody Needs Somebody", qui vous donnera à coup sur envie de danser sur votre divan.
Vous l'aurez compris, The Blues Brothers est une oeuvre foisonnante où l'on y retrouve des morceaux d'anthologie, avec en prime l'une des meilleurs BO du cinéma. Les dialogues sont à mourir de rire ("On est en mission pour le seigneur"), et Dan Aykroyd et John Belushi nous livrent une performance incroyable, formant à coup sur l'un des meilleurs duos du grand écran. Les seconds rôles sont tout aussi jouissifs, avec une mention spéciale pour Carrie Fisher et le Genius Ray Charles.
En conclusion je dirais que c'est pour moi le plus grand film musical du cinéma, que je ne me lasse pas de regarder.
Avec : John Belushi, Dan Aykroyd, Ray Charles, James Brown, Carrie Fisher
Genre : Film Musical
Pour le premier article de mon blog, j'ai voulu vous parler du dernier film qui m'a marqué et qui est devenu immédiatemment un de mes films préférés.
L'histoire est pourtant assez simple. C'est le récit des aventures de deux frères, Jack et Elwood Blues (respectivement John Belushi et Dan Aykroyd, exceptionnels), qui essayent de reformer leur ancien groupe de musique afin de sauver l'orphelinat où ils ont grandi.
Ce scénario est en fait un simple prétexte dans un film où les deux frères vont être entrainés dans des péripéties toutes plus dingues les unes que les autres. On retiendra notamment les scènes où une inconnue (Carrie Fisher, ex-Leïa de Star Wars, hilarante) essaye d'assassiner nos deux héros par tous les moyens imaginables.
Mais les plus grands moments de ce film résident sans aucun doute dans les numéros musicaux qui ponctuent le film, impliquant les plus grandes légendes de la chanson. On passe tour à tour de James Brown à John Lee Hooker, puis à Aretha Franklin pour finir en beauté avec Ray Charles (immense comme toujours).
On atteindra l'apothéose lors du grand concert final, où les Blues Brothers nous interpréterons le mythique "Everybody Needs Somebody", qui vous donnera à coup sur envie de danser sur votre divan.
Vous l'aurez compris, The Blues Brothers est une oeuvre foisonnante où l'on y retrouve des morceaux d'anthologie, avec en prime l'une des meilleurs BO du cinéma. Les dialogues sont à mourir de rire ("On est en mission pour le seigneur"), et Dan Aykroyd et John Belushi nous livrent une performance incroyable, formant à coup sur l'un des meilleurs duos du grand écran. Les seconds rôles sont tout aussi jouissifs, avec une mention spéciale pour Carrie Fisher et le Genius Ray Charles.
En conclusion je dirais que c'est pour moi le plus grand film musical du cinéma, que je ne me lasse pas de regarder.
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